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L'Acocciation PHILOMUSES vous invite
à l' exposition du peintre HELENE PAVLOPOULOU
"DITHYRAMBΕS DE LA LIBERTE"

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Vernissage le jeudi 16 Novembre de 17h à 21h
Association Philomuses : 55 Quai des Grands Augustins, 75006 Paris.
tel : 0143264481


Hélène a fait ses études de peinture à l’école supérieure des Beaux –Arts d’Athènes dans l’atelier du Prof D. Mitaras. Ella a obtenu une bourse pour post-grade du Centre National, Ecole supérieure des Beaux – Arts, atelier du prof. T. Christakis.

Hélène est une artiste accomplie, très sensible aux formes, allégories et couleurs marquantes. Son art est habité par une vision philosophique qui lui est propre, en attente du regard que le public a sur son œuvre.

Ella a participée aux plusieurs expositions personnelles et de groupes, dans plusieurs pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Ses œuvres sont dans la collection de la Banque Nationale de Grèce à Athènes et Londres, ainsi que dans la collection de la Banque du Pirée, collection Kopelouzos, du musée Phrysiras et Katsigras etc.

Elle vient à Paris pour son exposition à Philomuses directement de Pékin ou elle vient d’avoir une grande exposition sous l’égide du ministère de la culture grec au nom de la coopération culturelle Sino- Hellénique.

Réservations obligatoires au mf2b26@gmail.com ou 0619474437
Places limitées: 20€ adhérents, 25€ amis, 10€ jeunes

55 Quai des Grands Augustins, 75006 Paris
Τel. 0143264481
code 37A56, fond de cour, portillion de bois
philomuses@wanadoo.fr
https://www.philomuses.wordpress.com


Helene Pavlopoulou: Dithyrambs of Liberty (EN)

Helene Pavlopoulou’s Dithyrambs of Liberty series fits into the post-modern art paradigm in that it is inclusive of other cultures and periods. Globalization with its many cultural influences has impacted not only her work, but that of most artists around the world. This blurring of borders, geographies, cultural tendencies, and categories has been the cause for Pavlopoulou’s fluid re-creation of an artistic language that addresses contemporary issues like alienation, the electronic revolution, and political turmoil.

This painting installation series alludes to many philosophical tracts including Plato’s Allegory of the Cave in his Republic (520-514BC) in which Socrates narrates to Plato’s brother Glaucon the story of the prisoners. Here, he likens those not educated in the theory of forms to physically restricted prisoners in a cave who can only see their shadows. This allegory betrays his belief that the sensate world is only a copy of the real one that can only be understood through the intellect. As seen in Pavlopoulou’s paintings this idea is evidenced in her motifs that are sometimes painted opaquely and at others rendered only through line or as negative shapes thus remain shadows. Plato’s idea is also found in her references to the virtual world that can be analogized to the shadows, and that through manipulation, alienates us. Her imagery also demonstrates a palimpsest of cultural and social as well as historic elements that combined in each canvas, create powerful statements. The historic past is rendered solid and the present as mere shadow similar to digital images. The canvases are divided into painted portions like Futurist rays allowing us a glimpse of spaces that contain part of large ships, musical instruments and horses painted in negative grey and blue.

The instrument, the ship and horse are modes of travel and the riot police uniforms and Renaissance gown are each signifiers of present and past respectively. Pavlopoulou seems to be saying that yesteryear was a more authentic world, as its weightier appearance suggests, and that of today, is flimsy like Plato’s shadows in the cave. The present collides with past. Historic past is rendered solid and the present as mere shadow similar to digital images.

The series contains 9 monumental paintings that are perfect in size and number for the Association Philomuses.

Thalia Vrachopoulos, Ph.d.

Curator, Professor of Art and Music, John Jay College, New York,NY


Hélène Pavlopoulou : Dithyrambes de la Liberté (FR)

La série des Dithyrambes de la Liberté d’Hélène Pavlopoulou rentre dans le paradigme de l’art postmoderne en ce qu’il inclut d’autres cultures et périodes. Cette globalisation avec ses nombreuses influences culturelles a influencé non seulement son œuvre, mais celle de très nombreux artistes à travers le monde. Ce brouillage de frontières, de géographies, de tendances et de catégories culturelles a permis à Pavlopoulou d’élaborer une re-création fluide d’un langage artistique qui s’intéresse à des problèmes contemporains, comme l’aliénation, la révolution électronique ou les bouleversements politiques.

Cette série de compositions picturales renvoie à de nombreux thèmes philosophiques, y compris le Mythe de la caverne dans la République de Platon (520-514 av. J.-C.) où Socrate raconte à Glaucon le frère de Platon, l’histoire des prisonniers. Il y compare les gens non instruits de la théorie des formes à des prisonniers réellement enfermés dans une caverne où ils ne peuvent qu’apercevoir l’ombre des formes. Cette allégorie exprime sa conviction que le monde sensible n’est qu’une copie du monde réel, qu’on ne peut saisir que par la pensée. Comme on le voit dans la peinture de Pavlopoulou, cette idée se manifeste dans les motifs qui sont parfois peints d’une façon opaque et à d’autres moments rendus seulement par des lignes ou des formes en négatif qui restent des ombres. L’idée de Platon se retrouve également dans ses références au monde virtuel, qui peut être comparé aux ombres, et qui par ses manipulations, nous aliène. Son imagerie apparaît aussi comme un palimpseste d’éléments culturels et sociaux aussi bien qu’historiques, qui se combinent dans chaque toile pour créer des énoncés puissants. Le passé historique est fermement rendu et le présent n’apparaît que comme une simple ombre ressemblant à des images numériques. Les toiles sont divisées en portions peintes comme des rayons futuristes qui nous permettent d’entrevoir des espaces contenant des fragments de grands navires, des instruments de musique et des chevaux peints en négatif en gris et bleu.

L’instrument, le navire et le cheval sont des manières de voyager et les uniformes de la police anti- émeute et la toge Renaissance signifient respectivement le présent et le passé. Pavlopoulou semble nous dire que le temps jadis était un monde plus authentique, comme le suggère son apparence plus grave, et que le présent est léger comme les ombres dans la caverne de Platon. Le présent se heurte au passé.

La série contient 9 peintures monumentales dont la taille et le nombre correspondent parfaitement à l’Association Philomuses.

Thalia Vrachopoulos, Ph.d.

Professeure d’Histoire de l’Art

John Jay College, City University of New York